MAXIME LAPORTE — COORDONNATEUR
Avocat constitutionnaliste, politologue, chercheur, communicateur et musicien, Maxime Laporte agit depuis 2020 en tant que coordonnateur à la recherche de l’IRAI dont il est aussi le procureur.
Titulaire d’un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal (UdeM), membre du Barreau du Québec, il a complété dernièrement une maîtrise en science politique à l’UQÀM, après un détour de plusieurs années par l’action civique et la vie intellectuelle extra muros, de Montréal à Oxford en passant par Barcelone. En 2024, il s’est joint au programme Droit et politique appliqués de l’État de l’Université de Sherbrooke (UdeS), où il enseigne les cours DPE 801, DPE 803 et DPE 804, en plus de poursuivre un doctorat en droit constitutionnel sous la supervision du professeur Guillaume Rousseau. Son projet de thèse porte sur le droit politique québécois et les principes constitutionnels sous-jacents.
Comme chercheur, Maxime Laporte se signale comme l’un des rares politologues québécois à s’être penchés sérieusement sur les enjeux théoriques et pratiques de l’Allegiance comme cause méta constitutionnelle de la souveraineté dans la tradition anglaise, auxquels il a consacré son mémoire de maîtrise sous la direction de l’éminent professeur Marc Chevrier. Comme juriste et praticien du droit, il s’est notamment illustré par sa défense victorieuse de la loi 99 devant les tribunaux (affaire Henderson) et par ses travaux sur la reconnaissance du statut juridique de la nation québécoise et de son droit inaliénable à disposer d’elle-même, aujourd’hui enchâssés dans la Loi constitutionnelle de 1867.
Comme citoyen engagé, il s’est fait connaître pour son rôle de premier plan dans la mobilisation nationale ayant conduit à la réforme de la Charte de la langue française en 2022. De 2014 à 2020, il a été le plus jeune président de l’histoire de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal et du Comité de la Fête nationale (CFN). Élu président du Mouvement Québec français (MQF) en 2016, il a également fait sa marque en tant que président fondateur de la Fondation pour la langue française (FLF) et coordonnateur de la vaste coalition syndicale et citoyenne des Partenaires pour un Québec français (PQF).